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mimi33445
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MessagePosté le: Sam 8 Nov - 11:12 (2008)    Sujet du message: Mots d'Histoire.... Répondre en citant

Guerre des Amoureux


La paix signée à Bergerac, le 17 septembre 1577, entre les catholiques et les huguenots, venait à peine de mettre fin à la sixième guerre civile, que déjà les deux partis s'apprêtaient à reprendre les armes. Henri de Bourbon, roi de Navarre, et sa femme, la célèbre Marguerite de Valois, faisaient leur séjour à Nérac, où, dit cette dernière dans ses Mémoires : « La cour étoit si belle et si plaisante, que nous n'enviions point celle de France, moi y étant avec bon nombre de dames et filles, et le roi mon mari étant suivi d'une belle troupe de seigneurs et de gentilshommes aussi honnêtes gens que les plus galans que j'ai veu à la cour, et n'y avoit rien à regretter en eux, sinon qu'ils étoient huguenots. »

Cette cour dont Marguerite fait un si bel éloge, se composait de jeunes seigneurs frivoles, sans conscience, sans moeurs, et que leurs continuelles galanteries avaient fait surnommer les Amoureux. Pauvres pour la plupart, et ne vivant que de pillage, ils réussirent, en 1580, à faire recommencer la guerre que le traité de Fleix termina le 26 novembre de la même année.
Dans cette guerre, à laquelle ils donnèrent leur nom, on ne songea qu'à piller et à dévaster les châteaux et les églises. Les catholiques eurent partout l'avantage. Le seul succès des huguenots fut la prise de Cahors. Six jours entiers on se battit dans les rues de cette ville. En vain les troupes protestantes, mourant de fatigue, de faim et de soif, supplièrent-elles plusieurs fois le roi de Navarre de faire sonner la retraite ; Henri, dont les pieds étaient déchirés et pleins de sang, dont la cuirasse et le casque étaient percés d'arquebusades, refusa opiniâtrement de céder. Une fois la victoire décidée, les massacres et les pillages commencèrent, « et l'on ne s'y épargna pas » dit Sully, qui pour sa part trouva une petite cassette en fer renfermant quatre mille écus d'or.
Angelus du duc de Bourgogne
Jean sans Peur, duc de Bourgogne, après avoir fait assassiner à Paris, le 23 novembre 1407, Louis, duc d'Orléans, avoua son crime dans une assemblée des princes du sang, et se vit obligé, pour éviter le châtiment qu'il méritait, de s'enfuir au plus vite. Il n'échappa qu'à grand' peine à une troupe de cavaliers qui le poursuivirent à outrance.
Il arriva dans ses Etats à une heure de l'après-midi ; et, en mémoire du péril qu'il avait couru, il ordonna que dorénavant les cloches sonneraient à cette heure. Cette sonnerie s'appela depuis l'Angelus du duc de Bourgogne.
Journée des Aniers

Le congrès assemblé, en 1511, à Mantoue, pour la pacification de l'Italie, ayant été rompu par les intrigues du pape Jules II, qui voulait à tout prix satisfaire sa haine contre la France, les hostilités recommencèrent entre les Français et les troupes du pape. Celles-ci s'étaient retirées sous les murs de Bologne, lorsque le maréchal de Trivulce vint canonner la ville. Les Bolonais lui ouvrirent leurs portes, et les Français, les bourgeois, les paysans des montagnes voisines, fondirent tous ensemble sur l'armée papale qui s'éloignait en désordre.
« Jamais, dit l'historien du bon chevalier sans paour et sans reprouche (Bayard), jamais ne feut vue si grosse pitié de camp ; car tout leur bagage y demeura ; artillerie, tentes et pavillons, et y avoit tel François qui lui seul menoit cinq ou six hommes d'armes du pape, ses prisonniers, et en fut un qui avoir une jambe de bois, appelé La Baulme, qui en avoit trois liés ensemble. Ce fut une grosse défaite et gentement exécutée. Ce bon chevalier sans peur et sans reproche y eut honneur merveilleux, car il menoit les premiers coureurs. »
Fleurange raconte d'où vint le surnom donné à cette journée : « Qui eust eu affaire, dit-il, le long du grand chemin, de hardes, malles et autres bagages, il y en eût trouvé assez ; et fit-on gros gain, et parce qu'il y eut tant de mulets pris dedans les fossés, sur le grand chemin et autres parts, fut nommé par les Français la journée des Aniers. » Ce fut après cette victoire que Trivulce écrivit à Louis XII que dorénavant « il coucheroit en lit, et ne porteroit plus que des éperons de bois ».
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